Un deuxième homme, âgé de 34 ans, a été placé en garde à vue vendredi 1er septembre, dans l’affaire de la disparition de Maëlys, 9 ans, à Pont-de-Beauvoisin (Isère), selon une source proche du dossier. La garde à vue vise à « vérifier des déclarations qui comportent des contradictions », a ajouté cette source.

Vendredi, la garde à vue d’un premier homme interpellé plus tôt, également âgé de 34 ans, a par ailleurs été prolongée pour vingt-quatre heures. L’interrogatoire du suspect par les gendarmes chargés de l’enquête pour enlèvement, qui avait débuté jeudi matin, peut durer jusqu’à samedi, selon une source proche du dossier.

Les recherches devaient reprendre vendredi matin « avec un dispositif allégé et sur un périmètre élargi », pour retrouver Maëlys de Araujo, 9 ans, vue pour la dernière fois dimanche vers 3 heures, alors qu’elle participait à un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin avec ses parents et d’autres membres de sa famille.

Une garde à vue prolongée

Le suspect dont la garde à vue a été prolongé était « présent au mariage au moment de la disparition » de la fillette, a souligné la procureure de la République à Bourgoin-Jallieu, Dietlind Baudoin, dans un communiqué. Son interrogatoire par les gendarmes chargés de l’enquête, ouverte pour enlèvement, « a pour objet essentiel de clarifier l’emploi du temps de cette personne, qui s’est absentée de la soirée [pendant] les créneaux horaires pouvant correspondre à la disparition de Maëlys », a ajouté la magistrate.

Selon une source proche du dossier, le suspect, connu pour des infractions de droit commun, est une connaissance du marié et du père de la fillette, invité pour le dessert et arrivé sur le tard à la fête. Aucun élémént précis n’a été communiqué concernant le deuxième homme placé en garde à vue vendredi.

Près de 250 personnes entendues

De très nombreuses auditions de témoins ont déjà eu lieu depuis le début de l’enquête, près de 250 personnes ayant participé au mariage et à deux fêtes voisines le soir de la disparition, dans une salle paroissiale et un bar de la commune. Mais cette mesure de garde à vue constitue la première avancée significative dans l’enquête sur la mystérieuse disparition de la fillette.

La quasi-totalité des 180 personnes invitées au mariage ont été entendues, ainsi qu’une poignée de celles présentes à la salle paroissiale, selon les gendarmes chargés de l’affaire – la section de recherche de Grenoble, cosaisie avec la compagnie et la brigade de recherche de la Tour-du-Pin, ainsi que la brigade territoriale de Pont-de-Beauvoisin.