Nokia prévoit 597 suppressions d’emplois en France d’ici à 2019, a déclaré mercredi 6 septembre un porte-parole du groupe finlandais. Ses filiales Alcatel-Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN) sont concernées, sur un effectif total de 4 200 personnes dans ces deux sociétés.

Les suppressions de postes affecteront les fonctions centrales et support de ces filiales basées au campus de Paris-Saclay (Essonne) et à Lannion (Côtes-d’Armor), tandis que les fonctions recherche-développement ne seront « pas concernées », a précisé le porte-parole.

Dégager 1,2 milliard d’euros d’économies

La répartition des coupes entre Paris-Saclay et Lannion « n’est pas encore décidée à ce stade » et le plan sera présenté le 18 septembre aux instances représentatives du personnel de ces deux filiales.

Les deux autres filiales du groupe en France, Alcatel-Lucent Submarine Networks (câbles sous-marins) et RFS (radiofréquences) ne sont pas concernées par ce « projet d’évolution », justifié par le plan de la maison mère de dégager 1,2 milliard d’euros d’économies d’ici à 2018, selon la porte-parole.

Le groupe, en difficulté chronique, a choisi de repositionner la France en pôle d’excellence en matière de recherche-développement sur trois technologies-clé : la 5G, la cybersécurité et l’Internet des objets.

A la suite de son rachat d’Alcatel-Lucent l’an dernier, Nokia avait déjà supprimé quelque 400 postes en France. Les effectifs actuels de ses quatre filiales dans le pays s’élèvent à 5 260 salariés.