Au moins 52 personnes ont été tuées et 91 autres blessées dans une double attaque près de Nassiryia, une ville du sud de l’Irak, jeudi 14 septembre. Le bilan « pourrait encore augmenter car certains blessés sont dans un état critique », a fait savoir Abdel Hussein Al-Jabri, adjoint au directeur général de la santé pour la province de Dhi Qar.

Revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique via son organe de propagande Aamaq, il s’agit de l’attentat le plus sanglant depuis la reprise de Mossoul début juillet.

Un parcours prisé des pèlerins

La première attaque a eu lieu à l’arme automatique près d’un restaurant sur une autoroute à la sortie de Nassiriya. La seconde, à la voiture piégée, a visé un point de contrôle de la sécurité sur cette même autoroute, a ajouté Saad Maan, porte-parole du ministère de l’intérieur.

Cette route est régulièrement empruntée par des pèlerins et visiteurs venus de l’Iran voisin, en route vers les villes saintes chiites irakiennes de Najaf et Kerbala, plus au nord. Cette attaque intervient alors que l’Irak a infligé un rude coup à l’EI en lui reprenant début juillet Mossoul (nord), la deuxième ville du pays, trois ans après sa chute entre les mains des djihadistes.