Mercredi 13 septembre, au lendemain de la journée de mobilisation contre la réforme du code du travail, le Prix Nobel d’économie, Jean Tirole, était l’invité du Club de l’économie du Monde. Il a expliqué la nécessité d’adapter le marché du travail français aux mutations de l’emploi, des adaptations qui demandent plus de flexibilité pour les entreprises. Cela implique-t-il nécessairement une plus grande précarité des salariés ? Pourquoi la distinction CDI-CDD pose-t-elle problème à ses yeux ? Comment, enfin, expliquer les avis divergents d’autres économistes, notamment marqués à gauche ?