Paris possède 95 % des infrastructures nécessaires à l’organisation des Jeux 2024. / CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS

Ce fut l’un des arguments majeurs de la campagne olympique : avec des installations comme le Stade de France, Roland-Garros, Bercy, l’Arena-92, Jean-Bouin et le Parc des Princes, Paris possède 95 % des infrastructures nécessaires à l’organisation des JO 2024. En fait, 93 % selon l’estimation corrigée par la commission d’évaluation venue auditer la candidature parisienne en mai dernier.

De l’île-Saint-Denis, qui accueillera le futur village olympique, à l’enceinte de Bercy, nombre des sites de compétition seront situés le long de la Seine, qui sera dépolluée pour l’occasion, afin d’accueillir les épreuves de natation en eau libre.

Trois milliards d’investissement

Parmi ces sites qui serviront d’écrin aux épreuves olympiques figurent en particulier les monuments historiques, qui attirent chaque année des millions de touristes, à l’image du Champ-de-Mars, des Invalides, du Grand Palais ou des Champs-Elysées, où sera jugée l’arrivée de l’épreuve de cyclisme sur route.

Rendu caduc par le projet parisien, « le concept historique de Parc olympique peut s’appliquer du coup à l’ensemble de la ville grâce à la proximité des sites », se félicitait Tony Estanguet lors de la visite de la commission d’évaluation du CIO, en mai dernier. Même bien pourvue, Paris devra tout de même dépenser quelque 3 milliards de dollars pour construire ou rénover, dont la moitié pour le seul village olympique.