L’explosion terroriste survenue vendredi 15 septembre dans le métro londonien, qui a fait vingt-neuf blessés, a donné lieu à un vif échange entre la première ministre britannique Theresa May et le président américain Donald Trump.

Quelques heures après l’annonce de l’attentat, le cinquième en six mois au Royaume-Uni, le dirigeant américain a dénoncé sur Twitter des terroristes « ratés », affirmant qu’ils avaient été repérés par Scotland Yard avant l’attaque.

« Autre attaque à Londres par un terroriste raté. Ce sont des gens malades et déments qui étaient dans la ligne de mire de Scotland Yard. Il faut être proactif ! »

Le président américain a ensuite ajouté dans un second tweet : « On doit s’occuper des terroristes ratés de façon beaucoup plus dure. Internet est le principal outil de recrutement qu’on doit couper et mieux utiliser ! »

Réponse cinglante

Il s’est attiré l’ire de plusieurs responsables britanniques, au premier rang desquels la chef du gouvernement britannique, qui a répliqué dans une allocution télévisée : « Quiconque spécule sur une enquête en cours n’est d’aucune aide. »

Le président américain a ensuite annoncé qu’il allait appeler la première ministre britannique. L’un de ses derniers tweets mentionne son échange avec Mme May, pour « relayer la profonde sympathie des Etats-Unis et leur engagement absolu à éradiquer les terroristes de notre planète ». « Nos pensées et nos prières vont aux Londoniens, qui ont subi une violente attaque terroriste », écrit-il.