Déjà présente dans des films, comme Répulsion, de Polanski, ou Seule dans la nuit, de Terence Young, c’est sans doute l’une des techniques les plus simples pour effrayer au cinéma : le jump scare (« bondir de peur »). L’idée ? Surprendre le spectateur avec une image qui apparaît subitement à l’écran, accompagnée d’un bruit ou d’une musique très forte, dans le but de le faire sursauter. Devenue particulièrement populaire avec le boom des slasher movies (littéralement « film de surineur » – sous-genre du film d’horreur où un tueur élimine méthodiquement un groupe d’individus généralement avec une arme blanche) dans les années 80, le jump scare est aujourd’hui un incontournable des films d’horreur, qui parfois en abusent. Car à trop être utiliser la technique perd petit à petit de ses effets. Explications en images, à l’occasion de la sortie en salles du remake Ça, adapté de l’œuvre de Stephen King.

Techniques de tournage, références dissimulées, tendances oubliées… « Contrechamp » s’arrête sur les petits trucs qui font le grand cinéma.

Voir aussi :

- Now You See It : Why Jump Scares Suck

- La base de donnée du site Where’s the jump ?

Retrouvez les épisodes de « Contrechamp » :

- 1. Le cri de Wilhelm, l’un des plus vieux mèmes du cinéma

- 2. L’effet Koulechov, comment faire croire qu’un acteur sait bien jouer ?

- 3. Le placement de produit au cinéma, une invention « made in France »

- 4. La couleur d’une affiche dévoile-t-elle tout d’un film ?

- 5. Comment sauver un scénario bancal ?

- 6. Les réalisateurs tournent tous aux mêmes endroits

- 7. L’effet « Vertigo » d’Hitchcock, du génie au cliché

- 8. Alan Smithee, le réalisateur fantôme

- 9. Le « fond vert », grand-père des effets spéciaux né… en 1940

- 10. « MacGuffin », héros de l’ombre de milliers de films

- 11. La recette du héros parfait