Depuis quelques années, certaines chanteuses iraniennes n’hésitent plus à se mettre en scène et à apparaître dans leurs clips, visage découvert et en cheveux. Un geste fort, dans un pays où les femmes ont interdiction de chanter en public. D’après la loi islamique, elles peuvent être emprisonnées et punies de plusieurs dizaines de coups de fouet.

Les autorités semblent pour le moment laisser faire. Depuis son élection, en 2013, le président Hassan Rohani fait campagne pour plus de liberté culturelle et sociale en République islamique d’Iran. Les conservateurs, eux, dénoncent le « laisser-aller » des autorités vis-à-vis d’une partie d’une jeunesse jugée trop libérée.