Le Français David Lappartient, ici à une conférence du 27 juin 2016, a été élu le 21 septembre 2017 à la présidence de l’Union cycliste internationale (UCI). / THOMAS SAMSON / AFP

C’est un véritable plébiscite. David Lappartient a été élu à la présidence de l’Union cycliste internationale (UCI), jeudi 21 septembre à Bergen, en Norvège, par 37 voix contre 8 au président sortant, le Britannique Brian Cookson. Les 45 délégués votants étaient issus des cinq confédérations internationales : 15 en Europe ; 9 en Asie ; 9 en Afrique ; 9 en Amérique ; 3 en Océanie.

Contre la fraude technologique

Premier Français président de l’UCI depuis soixante ans, il dirigera l’organisation pour les quatre prochaines années. Issu d’une famille de cyclistes, le nouveau président a occupé la plupart des postes dans le fonctionnement de son sport. Géomètre-expert, maire d’une petite ville de Bretagne, M. Lappartient était vice-président de l’UCI, président de la Confédération européenne et président du Conseil du cyclisme professionnel.

A ce dernier poste, crucial pour la vitrine du cyclisme, M. Lappartient a fait valoir sa connaissance des dossiers et sa vision du sport. Le Breton de 44 ans s’est montré particulièrement vigilant à l’égard des dérives technologiques susceptibles d’aboutir au mieux à des courses stéréotypées, au pire à des tricheries. Il avait d’ailleurs annoncé en juin sa candidature à la présidence de l’UCI en arguant de la nécessité d’une autre gouvernance, critiquant entre autres la politique de l’Union sur les moteurs équipant des vélos.