UFC-Que choisir dénonce dans une étude publiée mardi 26 septembre une fracture numérique grandissante en France, où le déploiement de l’Internet très haut débit laisse de côté une part croissante du territoire.

Selon l’association de consommateurs, 11,1% des internautes français sont « inéligibles à un internet de qualité », soit un débit supérieur à 3 mégabits par seconde (Mbit/s) et ils sont « majoritairement dans les petites communes ».

L’UFC-Que choisir relève que les modalités de déploiement du très haut débit renforcent cette fracture numérique, puisqu’il s’est concentré en premier lieu dans les zones très denses.

« Du haut débit à tous dès 2020 »

« Le meilleur du très haut débit est accessible pour moins de 1 % des habitants en Creuse ou en Dordogne, alors qu’il l’est pour plus de 90 % des habitants à Paris ou dans les Hauts-de-Seine », explique l’association dans un communiqué.

Le secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires, Julien Denormandie, explique dans un entretien au Monde que « l’engagement du président de la République est de faire disparaître cet écart et d’apporter du haut débit à tous dès 2020 ».

Pour y parvenir, le secrétaire d’Etat évoque un « cadre de travail » en deux temps avec les opérateurs, prévoyant qu’ils prennent « des engagements contraignants en matière de couverture » et qu’ils accroissent leurs investissements.