Donald Trump est arrivé mercredi 4 octobre à Las Vegas, pour rencontrer des victimes de la fusillade la plus meurtrière de l’histoire récente des Etats-Unis. Dimanche soir, Stephen Paddock a ouvert le feu depuis une chambre d’hôtel sur une foule assistant à un concert en contrebas, avant de se suicider. Bilan : 58 morts et plus de 500 blessés.

« C’est une journée très triste pour moi », a lancé le président américain avant de s’envoler pour Las Vegas. Le couple présidentiel devait passer un peu moins de quatre heures sur place. Les enquêteurs « ont vraiment fait un boulot fantastique en très peu de temps », a-t-il déclaré mercredi matin.

Aucun motif connu

Trois jours après le drame, peu d’éléments permettent d’expliquer le geste de l’assaillant. Inconnu des services de police, ce comptable retraité de 64 ans, habitué des tables de jeux, avait accumulé un arsenal de 47 fusils et armes de poing, selon les derniers chiffres de la police, des explosifs et des milliers de munitions.

Le président de la commission du renseignement du Sénat américain, Richard Burr, a affirmé mercredi matin que la fusillade ne semblait pas être de nature « terroriste ». Le shérif de Las Vegas Joseph Lombardo est jusqu’ici resté très prudent. « Nous n’avons encore écarté aucune piste », a souligné mardi soir son adjoint, Kevin McMahill.

La compagne du tueur, Marilou Danley, 62 ans, dont l’avion en provenance des Philippines s’est posé à Los Angeles mardi soir, est considérée par le FBI comme un « témoin d’intérêt » pour l’enquête. Elle se trouvait aux Philippines lors de la fusillade. Les autorités philippines enquêtent sur un virement de 100 000 dollars qu’elle y aurait reçu de la part du tueur.

Las Vegas : des images de la police en caméras embarquées
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