Des villes comme Lille, Lens, Roubaix, Grenoble ou encore Toulouse ont annoncé leur candidature. / FRED TANNEAU / AFP

Le directeur général de la police nationale (DGPN), Eric Morvan, a donné, vendredi 6 octobre, quelques précisions sur la future police de sécurité du quotidien (PSQ) promise par Emmanuel Macron.

« Il y aura une expérimentation sur une quinzaine de sites qui couvriront un large panel de situations parce que le territoire, les quartiers, les villes de délinquance, selon les bassins géographiques, ne sont pas les mêmes. Nous nous attacherons à tester le dispositif dans différentes situations opérationnelles », a affirmé le patron de la police nationale sur Europe 1.

« Il y a beaucoup de villes candidates », a souligné M. Morvan. Lille, Lens, Roubaix, Grenoble ou encore Toulouse ont notamment annoncé leur candidature. « Cela serait assez logique de retenir ces sites mais aussi des sites où la délinquance est plus maîtrisée », a commenté Eric Morvan.

Concertation

Les territoires retenus devront mettre en place le dispositif en novembre et décembre, avant le lancement de l’expérimentation, au début de 2018.

M. Morvan a répété que la philosophie de la PSQ impliquait à la fois des « éléments de doctrine définis de manière souple au niveau central » et « une part d’initiative au niveau local ».

Une concertation avec les « autorités locales, les organisations syndicales, les associations d’élus, et des universitaires », promise par le ministre de l’intérieur Gérard Collomb initialement pour la fin de septembre, devrait débuter très prochainement.

Le DGPN a par ailleurs annoncé vouloir « associer les policiers de terrain » à la réflexion sur le chantier de la réforme de la procédure pénale, pour recueillir des propositions très « concrètes ». Selon lui, « c’est un rendez-vous qu’il ne faut absolument pas manquer ».