A Washington (Etats-Unis), où il se trouve pour les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, le ministre de l’économie français, Bruno Le Maire, a réagi lors d’une conférence de presse aux soupçons de corruption qui pèsent sur Airbus. Interrogé sur le fait de savoir si la France, en tant qu’actionnaire d’Airbus, maintenait sa confiance à Tom Enders, président exécutif de la compagnie, M. Le Maire a fait la réponse suivante, rappelant que « l’affaire est dans les mains de la justice » :

« Quand j’ai été nommé ministre de l’économie et des finances, j’ai été averti d’allégations de pratiques illégales de la part de l’entreprise Airbus dans le cadre de ses négociations commerciales avec ses partenaires étrangers. J’ai immédiatement convoqué le président du conseil d’administration d’Airbus, Denis Ranque, pour lui demander de faire la lumière sur toutes ces allégations et de me proposer des mesures pour renforcer les contrôles. Comme actionnaire, nous sommes très vigilants sur ces allégations. »