Selon des informations du Monde, neuf interpellations ont eu lieu, mardi 17 octobre à l’aube, principalement dans le Sud de la France, dans le cadre de l’affaire de Logan N., un jeune homme de 21 ans, militant d’ultra-droite, interpellé le 28 juin à Vitrolles (Bouches-du-Rhônes) et mis en examen le 1er juillet pour « association de malfaiteurs terroriste ». Un rebondissement important dans ce dossier qui n’avait pas bougé depuis cette date.

Logan N. avait été repéré, au printemps, car il était l’administrateur d’une page Facebook à la gloire du tueur norvégien Anders Breivik. On avait ensuite retrouvé chez lui, lors de la perquisition, des armes - un fusil et deux revolvers - ainsi qu’une affichette avec les mots : «Rebeus, blacks, dealers, migrants, racailles, djihadistes, si toi aussi tu rêves de tous les tuer, nous en avons fait le vœu, rejoins-nous ! »

Membre de plusieurs groupuscules de l’ultra-droite

Les neuf personnes interpellées mardi matin sont à la fois des membres de son entourage et des personnes avec qui il aurait pu vouloir s’associer. D’où l’enquête ouverte actuellement pour « « association de malfaiteurs terroriste » et non « entreprise individuelle terroriste ». Ces personnes sont âgées de 47 ans, 29 ans, 23 ans, 20 ans, et 19 ans pour deux d’entre elles. Trois autres sont mineures.

Logan N., titulaire d’un bac de chaudronnerie, intérimaire, était déjà connu pour des faits de détérioration de biens publics. Il a été par le passé membre de plusieurs groupuscules appartenant à la mouvance d’ultradroite, dont le Mouvement populaire pour une nouvelle aurore (MPNA), inspiré du parti grec Aube dorée.