Le parti de François Bayrou est visé par une information judiciaire ouverte pour « abus de confiance », recel de ce délit et « escroqueries ». / THOMAS SAMSON / AFP

Le siège du MoDem a été perquisitionné, mercredi 18 octobre, dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens. Le parquet de Paris avait décidé d’ouvrir, à la mi-juillet, une information judiciaire pour « abus de confiance », recel de ce délit et « escroqueries ».

Les enquêteurs cherchent à savoir si le parti centriste de François Bayrou a utilisé des fonds européens, dévolus à l’embauche d’assistants pour ses eurodéputés, afin de rémunérer en partie des cadres du mouvement employés à d’autres tâches.

« Dénonciations anonymes »

Cette enquête avait conduit le ministre de la justice François Bayrou, mais aussi les ministres des affaires européennes Marielle de Sarnez, et des armées Sylvie Goulard, également membres du MoDem, à quitter le gouvernement.

Au cours d’une conférence de presse, le 21 juin, M. Bayrou avait assuré qu’il n’y avait « jamais eu d’emplois fictifs » dans son parti, évoquant « une affaire de dénonciations anonymes » dont il était « la véritable cible ».