« Je t’ai vu sur Tinder », Rome, 2014. / Denis Bocquet / Flickr CC

Même sur Tinder, HEC Paris réussit à se placer au premier rang. Dans un classement de dix campus français sur lesquels l’application mobile de rencontres fonctionne à plein régime, celui de la grande école de Jouy-en-Josas arrive en tête.

De septembre 2016 à septembre 2017, l’entreprise américaine a relevé l’activité de ses utilisateurs sur les lieux de vie des établissements d’enseignement supérieur français, pour établir le « top 10 », rendu public le 18 octobre, des universités et grande écoles où on « swipe » le plus.

Au sein des campus qui intègrent ce classement, sur la troisième marche du podium, on trouve la faculté de droit de Lille-II, précédée par Jean-Jaurès, à Toulouse, où l’on batifole presque autant que sur le campus de HEC.

Ensuite vient l’université Grenoble Alpes en 4e, puis Paris-Dauphine, l’Université Jean-Moulin – Lyon-III, Paris-Sorbonne, l’Université de Strasbourg, celle de Montpellier et, en 10e, une autre lyonnaise, Lumières Lyon-II.

Quid des autres établissements ? Tinder n’a pas souhaité dévoiler de données brutes qui permettraient d’évaluer le réel succès de l’application au sein du monde estudiantin. Et la pertinence de l’étude.

En outre, Tinder reconnaît que la géolocalisation ne permet pas, seule, d’identifier le profil des utilisateurs. Les étudiants sont donc comptabilisés pour établir ce classement, mais également leurs professeurs, le personnel administratif, où les simples passants.

La France serait, selon Tinder, un pays « précurseur », où l’application aurait trouvé, plus rapidement qu’ailleurs, une population d’usagers dans une parité presque parfaite (52 % masculins, 48 % féminins). Autre particularité de l’Hexagone, le temps de latence entre un « match » – quand deux personnes s’apprécient – et une rencontre physique : 6 à 7 jours, en moyenne, en France, soit trois fois plus qu’ailleurs. Les vestiges de la carte du Tendre à l’ère du marché de la rencontre, qui engageraient les Français à une cour un peu plus « élaborée », estime-t-on chez Tinder.