Au moins 35 policiers et soldats égyptiens ont été tués dans des affrontements avec des éléments islamistes dans l’oasis de Bahariya, à 370 km au sud-ouest du Caire, a-t-on appris vendredi 20 octobre de sources sécuritaire et médicale.

Dans un communiqué, le ministère de l’intérieur a confirmé l’incident tout en évitant de donner un bilan des membres des forces de sécurité tués. Le communiqué a également précisé que plusieurs assaillants « terroristes » ont été tués lors des affrontements. Mais aucune précision n’a été donnée quant à leur nombre.

Le groupuscule extrémiste Hasm a revendiqué l’attaque visant les forces de sécurité dans l’oasis de Bahariya.

Dans son communiqué initial, le groupuscule a revendiqué la mort de 28 membres des forces de sécurité, ainsi que 32 blessés.

Multiples attentats

Depuis que l’armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et la police.

Les autorités égyptiennes luttent principalement contre la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui multiplie les attentats dans le nord de la péninsule du Sinaï (est de l’Egypte). Des centaines de soldats et de policiers ont péri dans ces attaques.

Mais Hasm a revendiqué depuis 2016 plusieurs attentats contre la police, des officiels et des juges, au Caire. Dans leurs revendications, ces groupes n’ont jamais fait état d’une affiliation aux Frères musulmans.