Le président de la Syrie, Bachar Al-Assad, le 26 juillet 2015. / HO / AFP

Un rapport de l’Organisation des nations unies (ONU), dévoilé jeudi 26 octobre, désigne le régime syrien de Bachard Al-Assad comme responsable de l’attaque meurtrière au gaz sarin à Khan Cheikhoun. Cette offensive, qui s’est déroulée le 4 avril dans la province d’Idleb, alors contrôlée par des rebelles et des groupes djihadistes, a fait 83 morts, selon l’ONU.

Des images des habitants victimes de cette attaque chimique, dont de nombreux enfants, avaient poussé le président américain, Donald Trump, à lancer une attaque sur la base aérienne d’où, selon les Etats-Unis, était parti l’assaut sur la ville. Dans la nuit du 6 au 7 avril, l’armée américaine avait tiré 59 missiles de croisière Tomahawk de deux de ses navires sur la base d’Al-Chaayrate.

Le régime syrien dément toute implication

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient accusé les forces du président Bachar Al-Assad d’être responsables de cette attaque, mais Damas a toujours démenti toute implication. Et la Russie, alliée du régime syrien, a affirmé que le sarin retrouvé à Khan Cheikhoum provenait de l’explosion d’un obus au sol et non d’une attaque aérienne.

Au début de septembre, la commission d’enquête de l’ONU sur la situation des droits humains en Syrie avait déjà affirmé que les forces syriennes étaient responsables de cette attaque au gaz sarin.

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