La barrière de corail de Nouvelle-Calédonie, l’une des plus vastes au monde, en juin 2006. / MARC LE CHELARD / AFP

La ministre des outre-mer, Annick Girardin, a expliqué, lundi 30 octobre lors de son audition devant l’Assemblée nationale, que l’« équivalent fonds vert » ne serait pas reconduit dans le budget 2018. Elle a toutefois précisé que les projets déjà engagés sur le budget 2017 – qui prévoyait au total 25 millions d’euros – seraient poursuivis.

La création de ce programme de financements de projets, spécifique aux trois collectivités françaises du Pacifique – Wallis-et-Futuna, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française – avait été annoncée par le précédent gouvernement à la fin de 2016. Il vise à les aider à lutter contre les effets du réchauffement climatique.

C’était un engagement de la France lié à la COP21 de 2015. En effet, ces collectivités ultramarines ne pouvzient pas prétendre au Fonds vert pour le climat créé en 2011 par les Nations unies – d’où la création d’un « équivalent fonds vert ».

Une « totale incohérence »

Or, selon Annick Girardin, ce fonds n’est pas suffisant. « Il faut qu’on aille beaucoup plus loin », a-t-elle expliqué, plaidant pour un fonds vert qui concerne « tous les territoires d’outre-mer, voire l’ensemble des territoires ».

Une décision qui a été vivement critiquée par la députée de Polynésie Maina Sage (Les Constructifs) et par le député européen des outre-mer Younous Omarjee (Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique), sur Twitter :