A  Rafah, point de passage entre le territoire de Gaza et l’Egypte, mercredi 1er novembre. / SAID KHATIB / AFP

L’accord de réconciliation conclu, le 12 octobre, par le Hamas et le Fatah – mouvements palestiniens rivaux – se concrétise. Mercredi 1er novembre, le Hamas a transféré à l’Autorité palestinienne (dominée par le Fatah) le contrôle du point de passage entre Gaza et l’Egypte.

Nazmi Mouhanna, principal responsable de l’Autorité palestinienne pour les postes frontières, et son homologue du Hamas ont signé l’accord permettant ce transfert de responsabilité, considéré comme un test pour l’accord de réconciliation palestinienne.

Au terminal de Rafah, à la frontière égyptienne, des drapeaux palestiniens et égyptiens flottaient, avec de grandes photos du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du dirigeant égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Le Hamas, qui contrôle le territoire de Gaza sous blocus depuis 2007, a accepté de se retirer de la gestion des affaires publiques au nom de l’unité nationale. L’Autorité palestinienne doit prendre entièrement en main la bande de Gaza d’ici au 1er décembre.

A la faveur de cet accord, conclu sous son égide, l’Egypte avait obtenu l’« assurance » que les membres de la garde présidentielle de Mahmoud Abbas feraient leur retour aux points d’entrée dans la bande de Gaza d’ici à la fin d’octobre. A Rafah, point de passage vers l’Egypte, la mission d’assistance frontalière de l’Union européenne (Eubam) pourrait servir de surveillante impartiale.