Le skipper a été interpellé vendredi soir, il devait prendre le départ de la 13e édition de la course transatlantique. / DAMIEN MEYER / AFP

Il devait larguer les amarres dimanche avec tous les concurrents de la Transat Jacques-Vabre. Soupçonné d’agression sexuelle, le skipper d’un des navires de la course transatlantique a été interpellé vendredi 3 novembre et placé en garde à vue.

Le procureur du Havre, où les 38 équipages sont réunis avant le départ de la course, a confirmé samedi l’interpellation du navigateur, dont l’identité demeure inconnue. « D’après des témoins, une femme a été retrouvée en pleurs dans le couloir d’un hôtel affirmant avoir subi une agression sexuelle », a développé François Gosselin. Une enquête de flagrance est en cours et les auditions se poursuivent.

Garde à vue prolongée de 24 heures

La garde à vue de l’homme – un concurrent étranger d’une trentaine d’années selon la radio normande Tendance Ouest – a été prolongée de 24 heures samedi en début de soirée « en raison des contradictions entre le mis en cause et la victime », a précisé le procureur.

La 13e édition de la Transat Jacques-Vabre, course transatlantique en double, doit débuter dimanche à la mi-journée. Les 38 bateaux s’élanceront du Havre pour parcourir 4 350 milles nautiques (8 056 km) jusqu’à Salvador de Bahia, au Brésil. Interrogés, les organisateurs de la course ont refusé de commenter l’affaire à ce stade de l’enquête.