Les opérateurs mobiles américains Sprint et T-Mobile, dont le rapprochement était murmuré depuis plusieurs jours, ont officiellement renoncé à fusionner, samedi 4 novembre. T-Mobile, filiale de l’allemand Deutsche Telekom et troisième opérateur du pays (17 % du marché), et Sprint, filiale du japonais Softbank et quatrième opérateur (13 %), « ont annoncé aujourd’hui conjointement qu’ils avaient cessé les discussions en vue d’une fusion car ils n’ont pas été en mesure de s’accorder sur des termes » acceptables par les deux parties, ont-ils écrit dans un communiqué.

Deutsche Telekom possède les deux tiers de T-Mobile, qui vaut en Bourse 52,7 milliards de dollars (44,1 milliards d’euros), tandis que Sprint, entreprise très endettée, est valorisée 33,7 milliards de dollars. Des pourparlers avaient été engagés en 2014, mais les projets avaient à l’époque été bloqués par les autorités de la concurrence américaines.

Si l’opération avait abouti, le marché américain aurait été concentré entre trois opérateurs : Verizon (36 % du marché), AT&T (33 %) et l’ensemble Sprint-T-Mobile, qui ne verra donc jamais le jour.