Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Gray, dimanche 5 novembre, autour de la famille d’Alexia Daval, pour rendre hommage à la jeune femme. / SÉBASTIEN BOZON / AFP

Les causes de la mort d’Alexia Daval, la joggeuse dont le corps a été retrouvé le 30 octobre près de Gray (Haute-Saône), s’éclaircissent peu à peu. La procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, a annoncé lundi 6 novembre au cours d’une conférence de presse que la mort de Mme Daval « est probablement liée à une asphyxie, sans que l’on connaisse encore le mécanisme de cette asphyxie ».

« Il n’est pas possible hélas d’affirmer qu’elle n’a pas été violée », a-t-elle poursuivi, en précisant qu’« aucune garde à vue » n’était en cours. La procureure a ajouté que des examens complémentaires seraient effectués « de la façon la plus rapide possible ».

Marche silencieuse

Le corps brûlé d’Alexia Daval a été retrouvé le 30 octobre par des gendarmes dans un bois, à plusieurs kilomètres du parcours que la jeune femme empruntait habituellement pour courir. Le corps, retrouvé deux jours après sa disparition, était dissimulé sous des branchages.

En mémoire de la jeune femme, près de 8 000 personnes se sont réunies dimanche à Gray pour une marche silencieuse. Le mari, le père, la mère et la sœur d’Alexia avançaient en tête de la marche en se tenant par la main, et portaient des roses blanches et rouges. Les proches de la jeune femme suivaient, portant une photo d’Alexia. Les anonymes venus lui rendre hommage ont emboîté le pas dans un silence absolu.