En 2016, interrogé sur la sécurité dans le stade de Metz ,Antoine Boutonnet pointait la présence de « supporters ultra-violents » dans les tribunes du stade mosellan et alentours. / YOUTUBE.COM

L’ancien chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), le commissaire de police Antoine Boutonnet, a mis fin à ses jours dans les locaux de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), a révélé Le Parisien sur son site, dimanche 12 novembre.

Le corps du policier a été retrouvé ce dimanche, dans son bureau de la sous-direction de l’anticipation opérationnelle (SDAO), un service de la gendarmerie nationale, où il était affecté depuis mars. Auparavant, haut gradé de la police, il avait rejoint la DNLH à sa création en 2009 pour en prendre la tête avant d’être remplacé, en février, par Antoine Mordacq.

Une mutation mal vécue

Selon des proches, il vivait mal cette mutation. Il était par ailleurs la cible d’attaques sur les réseaux sociaux. M. Boutonnet se serait suicidé avec son arme de service, selon des sources concordantes.

Antoine Bourdonnet, ex-patron de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), était régulièrement la cible d’attaques sur les réseaux sociaux. / TWITTER.COM

Figure de la sécurité dans le monde du football, Antoine Boutonnet a, entre autres, œuvré à la « pacification » des tribunes du Parc des Prince, à Paris (16e), lancée en 2010. Son mandat avait été prolongé plusieurs fois jusqu’à l’Euro 2016. Il était régulièrement la cible d’attaques sur les réseaux sociaux.