Uber a annoncé le 12 novembre avoir conclu un accord pour vendre une participation dans son capital au japonais Softbank. / Simon Dawson / REUTERS

Uber a annoncé dimanche 12 novembre un accord de principe pour vendre une participation dans son capital au japonais Softbank, une transaction qui pourrait l’aider à tourner la page des scandales et donner le coup d’envoi à son introduction en Bourse prévue en 2019.

« Nous pensons que cet accord est un important vote de confiance au potentiel d’Uber à long terme », a déclaré par courriel un porte-parole, sans donner de détails ni sur le montant de l’investissement ni sur le calendrier.

Softbank, propriété du milliardaire nippon Masayoshi Son, a fait part depuis plusieurs mois de son désir d’investir des milliards de dollars dans la compagnie de transports via une prise de participation pouvant atteindre 14 % du capital. L’entreprise veut racheter pour 1 milliard de dollars de nouvelles actions au prix auquel elles étaient vendues en 2016.

« Offre amicale »

La société japonaise, maison-mère du troisième opérateur télécoms américain Sprint, veut également acquérir à des actionnaires actuels leurs actions à un prix bas au cours d’un processus financier baptisé « offre amicale » qui dure traditionnellement un mois. Un prix est fixé mais les actionnaires sont libres d’accepter de vendre leurs titres ou pas.

Softbank a déjà prévenu qu’il pourrait jeter l’éponge si elle se rendait compte qu’elle n’obtiendrait pas les 14 % du capital, seuil qui lui octroierait deux sièges au sein du conseil d’administration et lui donnerait par conséquent une voix importante lors des décisions stratégiques.