Valérie Pécresse, présidente Les Républicains (LR) de la région Ile-de-France et présidente du syndicat des transports, a dénoncé, mercredi 15 novembre, « une faute » des entreprises de travaux publics dans l’incident du tunnel percé du RER A, réclamant une indemnisation des voyageurs.

Le 30 octobre, un forage de reconnaissance sur le chantier du futur RER E à la porte Maillot, à Paris, avait percé accidentellement un tunnel du RER A, provoquant une irruption d’eau boueuse sur ses voies. En conséquence, le trafic avait été interrompu durant trois jours. Un rapport d’experts rendu public lundi souligne une « série d’erreurs » commises par les entreprises chargées des travaux.

« Problème avec la gestion des chantiers »

« C’est une faute », a affirmé Valérie Pécresse sur Radio Classique et Paris Première, souhaitant qu’« on travaille sur le dédommagement des voyageurs ».

« En l’occurrence il y a eu une faute, il y a des responsabilités et il ne suffira pas pour les entreprises de travaux publics d’indemniser la RATP pour les dommages au tunnel, il faudra aussi indemniser les voyageurs pour la galère qu’on leur a causée. »

Mme Pécresse a également estimé qu’il fallait « réunir tous les professionnels de BTP qui participent aux immenses chantiers de rénovation et de création de nouvelles lignes » en Ile-de-France, pour obtenir « des garanties que ce genre d’incident de chantier ne se reproduira pas ».

« Ça s’est reproduit sur le RER B pas plus tard qu’hier », a-t-elle dénoncé. En effet, le trafic a été perturbé mardi matin sur la ligne B en raison d’une caténaire entre gare du Nord et Châtelet endommagée par un engin de chantier.

« Donc on a un problème avec la gestion de ces chantiers », a conclu Mme Pécresse. « Il faut des chantiers de rénovation en Ile-de-France très puissants, il faut de nouvelles lignes de transports, mais ces incidents de chantier ne peuvent pas se reproduire. »