Des coulées de boues ont submergé la ville de Mandra, près d’Athènes, le 15 novembre. / VALÉRIE GACHE / AFP

Les pluies torrentielles, qui ont provoqué d’importantes inondations à Mandra et Nea Peramos, deux localités semi-agricoles proches d’Athènes – la capitale grecque est très étendue –, ont fait sept morts, mercredi 15 novembre, ont annoncé les pompiers. Trois autres personnes sont portées disparues.

Un homme et une femme de 80 ans ont été retrouvés mercredi matin morts dans leurs logements, situés en sous-sol. Trois autres victimes, une octogénaire, un quinquagénaire et un sexagénaire, ont été découvertes sans vie devant des habitations.

En début d’après-midi, la police portuaire a aussi annoncé avoir découvert « deux corps sur la côte d’Aspropyrgos et d’Eleusis », des zones industrielles proches de Mandra, dont la mort est « probablement » liée au déluge, selon de premières informations.

Torrents de boue

Des pluies torrentielles ont touché dans la nuit de mardi à mercredi Nea Peramos et Mandra, situées à flanc du mont Patéras, à 50 km à l’ouest d’Athènes, noyant ces localités sous des torrents de boue.

La situation était toujours dangereuse mercredi, comme l’ont annoncé les autorités locales. « Des torrents de boue d’un volume inédit sont toujours en train de couler à Mandra, la situation est extrêmement difficile (…) il faut tout d’abord stopper l’eau », a expliqué à la radio Skaï Yannis Vassiliou, sous-préfet de la zone.

Le premier ministre, Alexis Tsipras, a exprimé dans un tweet « sa profonde tristesse » pour les victimes et annoncé l’envoi d’une « équipe gouvernementale pour coordonner les opérations » contre « ces inondations désastreuses ».

Les images diffusées en direct par les télévisions montraient des voitures et des déchets en tout genre flottant dans les rues inondées de Mandra et de Nea Peramos, déclarées « en état d’urgence ».

Les pompiers ont reçu plus de 300 appels pour dégager des personnes prisonnières et plus de 120 pompiers ont été envoyés sur place. « Les dégâts sont immenses, surtout à Nea Peramos », a affirmé Grigoris Stamoulis, notable de la région de Mégara, à Skaï.