L’équipe-type des absents au Mondial 2018. / Réalisé sur footalist.fr

Buffon (Italie) : cruel clap de fin pour le portier italien, qui a annoncé la fin de sa carrière internationale, après que la Squadra Azzurra a été incapable de renverser la vapeur contre la Suède en barrage. La Suède, où le grand Gigi avait connu sa première cape, un soir d’octobre 1997. Avec 175 sélections, Buffon ne rejoindra donc pas Ahmed Hassan (184 capes avec l’Egypte), recordman en la matière.

Alaba (Autriche) : l’arrière gauche du Bayern Munich et capitaine de sa sélection n’a pas fait de miracle lors des éliminatoires. L’Autriche a terminé quatrième d’un groupe D, pourtant à sa portée, dont a triomphé la Serbie. Un parcours décevant, loin des performances réalisées lors des qualifications à l’Euro 2016 (neuf victoires et un nul en dix rencontres).

Aurier (Côte d’Ivoire) : une victoire face au Maroc : c’est ce qu’il a manqué à l’ancien Parisien pour disputer son deuxième Mondial consécutif avec les Eléphants. La Côte d’Ivoire s’est inclinée contre les joueurs de Hervé Renard, son ancien sélectionneur qui avait dirigé les Elephants lors de leur victoire à la Coupe d’Afrique des Nations 2015.

Bonucci (Italie) : le pilier de la défense italienne a connu une première partie de saison bien agitée. Transféré à la surprise générale de la Juventus Turin au Milan AC, où il peine à trouver sa place, l’ancien bianconero n’aura pas retrouvé la sérénité avec la Nazionale. Une élimination qui signe la fin de la BBC – Barzagli, Bonucci, Chiellini –, le premier tirant un trait sur la sélection.

Verratti (Italie) : indispensable au Paris-Saint-Germain, le milieu de poche n’a pas encore imprimé sa marque en équipe nationale. Annoncé comme le nouveau dépositaire du jeu transalpin et l’héritier d’Andrea Pirlo, Verratti s’est surtout fait remarquer par son comportement. Suspendu pour le barrage retour contre la Suède après un énième carton jaune, « Petit Hibou » comptait parmi les responsables du fiasco désignés par la presse. La Gazzetta dello Sport le comparait à « un poisson hors de l’eau » après le match aller.

Vidal (Chili) : il n’a manqué qu’un point au Chili pour rallier la Russie et y disputer une troisième Coupe du monde d’affilée. Un coup d’arrêt qui réveille les vieux démons de la « génération 87 » : emmenée par Arturo Vidal, celle-ci a apporté au Chili les premiers titres de son histoire (Copa America 2015 et 2016). Des résultats qui ont longtemps éclipsé les scandales à répétition (alcool, accidents, mœurs) du « Rey Arturo » et de ses coéquipiers.

Mahrez (Algérie) : Zéro victoire et une dernière place du groupe B : c’est peu dire que les Fennecs sont passés à côté de leur qualification pour le Mondial, traversée sous les ordres de quatre sélectionneurs différents. Emmenée par une génération prometteuse (Ghezzal, Feghouli, Brahimi, Boudebouz, Ghoulam), la sélection algérienne s’est pourtant passée jusqu’au mois dernier de sa vedette de Leicester, élu meilleur joueur africain en 2016. L’ancien sélectionneur Lucas Alcaraz pointait son manque d’investissement.

Bale (pays de Galles) : demi-finaliste du dernier Euro, le pays de Galles a failli lors du dernier match des qualifications, perdu contre l’Eire – sa seule défaite dans la course à la qualification pour la Coupe du monde. Rarement épargné par les blessures, Gareth Bale s’est montré précieux chaque fois que le sélectionneur a fait appel à lui (quatre buts en sept rencontres). Pas suffisant pour qualifier son pays pour le deuxième mondial de son histoire, après 1958.

Robben (Pays-Bas) : à bientôt 34 ans, l’inoxydable milieu du Bayern Munich a été l’une des rares satisfactions d’une sélection des Pays-Bas où la relève apparaît bien tendre et n’a pu faire mieux qu’une troisième place de groupe, derrière la France et la Suède. Le Munichois a inscrit pas moins de six buts lors des qualifications. Sa dernière rencontre de Coupe du monde restera un match pour la troisième place remporté face au Brésil, à Brasilia.

Aubameyang (Gabon) : parmi les attaquants les plus cotés de sa génération, le Gabonais pâtit d’une sélection trop faible pour lui promettre les sommets atteints en club. Meilleur buteur la saison dernière en championnat d’Allemagne (31 buts), Aubameyang s’est éteint lors des qualifications pour le Mondial. L’artilleur du Borussia Dortmund n’y a pas inscrit le moindre but.

Dzeko (Bosnie-Herzégovine) : partout où il a posé ses valises – Wolfsbourg, Manchester City, AS Roma –, le Bosnien a impressionné par son efficacité et sa discrétion. Meilleur buteur de Serie A l’an dernier (29 buts), épaulé par Miralem Pjanic sous les couleurs de la jeune Bosnie-Herzégovine, le joueur le plus capé de sa sélection (52 buts en 89 matchs) n’est pas parvenu à qualifier son pays pour une deuxième Coupe du monde consécutive.

Remplaçants : Oblak (gardien, Slovénie), Blind (défenseur, Pays-Bas), Ghoulam (défenseur, Algérie), Chiellini (défenseur, Italie), Hamsik (milieu, Slovaquie), Pjanic (milieu, Bosnie-Herzégovine), Sanchez (attaquant, Chili).