L’administration de Donald Trump fait face, jeudi 16 novembre, à une avalanche de critiques de la part des associations de défense des animaux pour avoir autorisé de nouveau les chasseurs américains à importer des trophées d’éléphant tués au Zimbabwe. Les autorités américaines ont ainsi renversé une précédente interdiction, imposée par le gouvernement de Barack Obama, d’importer notamment les très recherchées défenses d’ivoire de cet animal menacé, dont la population en Afrique décroît rapidement.

Le Centre américain pour la biodiversité a déploré qu’en autorisant à faire entrer « des têtes, des pieds et des queues d’éléphants morts aux Etats-Unis » Donald Trump « légalise le fait de tuer des éléphants menacés ». Selon l’organisation Great Elephant Census, le nombre de pachydermes a diminué de 30 % entre 2007 et 2014 en Afrique, avec une baisse de 6 % pour le Zimbabwe. De nombreux observateurs se demandaient également si la décision prise à propos des éléphants par l’administration américaine a un lien avec la passion des deux fils aînés du président, Donald Jr. et Eric, qui se rendent régulièrement à la chasse aux trophées en Afrique.