Comme après chaque bataille, des longues opérations de « nettoyage et de déminage »  ont commencé. / STRINGER / AFP

Dernière localité du pays tenue par le groupe Etat islamique en Irak (EI), Rawa, au bord de l’Euphrate, dans l’immense province désertique d’Al-Anbar, voisine de la Syrie a été reprise vendredi 17 novembre, annonce le ministère de la défense irakien.

Les troupes gouvernementales et des unités paramilitaires tribales « ont libéré l’ensemble de Rawa et ont hissé le drapeau irakien sur l’ensemble de ses bâtiments officiels », a détaillé dans un communiqué le général Abdelamir Yarallah, du Commandement conjoint des opérations (JOC), qui regroupe l’ensemble des forces combattant l’EI en Irak.

Les opérations de « nettoyage et de déminage » des nombreuses bombes et autres explosifs laissés derrière eux par les djihadistes, comme à chaque bataille, se poursuivaient toutefois, a noté le général Nomane Al-Zobaï, commandant de la 7e division de l’armée irakienne, depuis Rawa.

En juin 2014, l’EI avait proclamé un « califat » sur un territoire de sept millions d’habitants aussi grand que l’Italie après s’être emparé de pans entiers de la Syrie et de près d’un tiers de l’Irak. Aujourd’hui, l’organisation ultraradicale a perdu 95 % de ces zones, selon la coalition internationale antidjihadistes emmenée par les Etats-Unis.

Mais même après la reprise de Rawa, les forces irakiennes continuent de ratisser de larges pans du désert limitrophe de la Syrie pour en chasser les derniers djihadistes.