Plusieurs centaines de réfugiés se sont barricadés dans un centre de rétention situé sur l’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Objet de vives critiques des organisations de défense des droits humains, le camp, ouvert par l’Australie pour détenir et traiter les dossiers de demandeurs d’asile, a été officiellement fermé le 31 octobre. Les migrants ont été priés de se rendre dans trois centres de « transition » et plus d’une centaine ont accepté cette solution. Mais la grande majorité disent craindre pour leur sécurité en raison de l’hostilité de certains habitants. Les autorités papouasiennes ont augmenté la pression ces derniers jours pour les forcer à partir, en perçant leurs réserves d’eau et en renforçant les effectifs de police à proximité. L’Organisation des Nations unies a évoqué un risque « d’urgence humanitaire ».