Seins nus, plusieurs Femen dont Inna Shevchenko, une de ses figures majeures, étaient aussi présentes à la manifestation, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, samedi 25 novembre à Paris. / FRANCOIS GUILLOT / AFP

« Toujours et partout contre les violences faites aux femmes ». Derrière ce slogan, environ un millier de personnes manifestaient samedi 25 novembre à Paris à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. La manifestation, qui prend cette année une résonance particulière avec le contrecoup du scandale Weinstein, est prévue entre les places de la République et de l’Opéra.

Comme chaque année, organisations féministes, partis de gauche (PCF, NPA, LO) et syndicats (Solidaires notamment) appelaient à défiler pour dénoncer les violences subies par les femmes. Seins nus, plusieurs Femen, dont Inna Shevchenko, une de ses figures majeures, étaient aussi présentes.

En début de cortège, des femmes vêtues de noir portaient le nom de victimes assassinées en 2017 autour du cou, comme celui de Doris, 53 ans, tuée à Aubenas le 21 janvier ou Sylvie, 47 ans, à Rigny-le-Ferron (Aube) le 12 février. En 2016, 123 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ancien conjoint.

« Debout, debout », « levons-nous, femmes esclaves », ont chanté les manifestant(e)s, associations féministes en tête. Des panneaux reprenaient des slogans tels que « ras le viol » ou encore « Du MLF à Femen à #Metoo, vive la lutte des femmes ».

Plus tôt dans la journée, le président Emmanuel Macron a déclaré l’égalité entre les femmes et les hommes « grande cause du quinquennat » et présenté tout un plan misant sur la répression et l’éducation pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.