Près d’un mois après avoir annoncé qu’il décidait de « tourner la page de la politique », l’ancien premier ministre français François Fillon a été nommé vendredi à la présidence de la Commission constructeurs de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). A ce poste, il sera notamment impliqué dans la renégociation de nouveaux accords, appelés « Accords Concorde », qui devront régir la Formule 1 à compter de la saison 2021.

L’ancien candidat Les Républicains à l’élection présidentielle française de 2017, éliminé à l’issue du premier tour en avril dernier, est un passionné de sport automobile. Son frère Pierre Fillon est depuis 2012 le président de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO), organisateur des 24 Heures du Mans.

Associé d’une société de gestion d’actifs

Le nom de François Fillon, mis en examen dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs de sa femme et de ses enfants, avait un temps été avancé pour succéder à la tête de la FIA à son compatriote Jean Todt, dans l’éventualité où l’ancien patron de Ferrari en F1 aurait décidé de se retirer.

Celui-ci s’est finalement représenté et a été réélu vendredi pour un troisième et dernier mandat de quatre ans. Désormais retiré de la vie politique, M. Fillon, 63 ans, a rejoint début septembre en tant qu’associé la société de gestion d’actifs et d’investissement Tikehau Capital.