Après l’Allemagne et l’Italie, l’arbitrage vidéo va faire son apparition en Ligue 1 dès la saison prochaine. Cette décision a été prise, jeudi 14 décembre, par l’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui rassemble les clubs pros français.

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Son utilisation sera toutefois encadrée et ne pourra être utilisée que dans quatre situations de jeu : après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné. « Je pense qu’il faut faire comme la plupart des pays développés et suivre le mouvement. Au moins pour certaines actions, la vidéo est nécessaire », a salué le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas.

Water-polo

Pour le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graet, « c’est une bonne initiative, tous les présidents de clubs le souhaitent, les arbitres aussi ». Utilisé déjà dans les championnats italiens et allemands, et alors que la Fédération internationale de football (FIFA) souhaite l’introduire lors du Mondial 2018, l’arbitrage vidéo n’a toutefois pas encore convaincu et de nombreuses situations ont tourné à la polémique.

« J’ai l’impression de jouer au water-polo [sport où les arrêts de jeu sont très fréquents]. On ne peut pas s’arrêter toutes les trois minutes », a notamment critiqué le célèbre gardien de la Juventus Turin, Gianluigi Buffon.

Pour le patron de l’arbitrage français, Pascal Garibian, grand partisan de l’arbitrage vidéo, « personne ne doit oublier que nous sommes dans l’expérimentation ». « Le protocole technique peut-être devra évoluer. L’assistance vidéo, cela demande de l’entraînement. S’il n’y avait pas besoin d’expérimentations, tout le monde serait parti à fond », avait-il déclaré à l’Agence France-Presse début octobre.