Le groupe israélien Teva, numéro un mondial des médicaments génériques, confronté à de sérieuses difficultés financières, a annoncé, jeudi 14 décembre, la suppression de 14 000 emplois dans le monde au cours des deux prochaines années, soit 25 % de ses effectifs.

Teva a aussi annoncé dans un communiqué qu’il suspendait les dividendes sur ses actions ordinaires et sur les certificats de dépôt dans le cadre d’un « plan de restructuration complet destiné à réduire de manière significative ses coûts », de 3 milliards de dollars d’ici à la fin de 2019.

Teva ne versera pas non plus de bonus annuel en 2017, « les résultats financiers étant notablement inférieurs » aux prévisions pour l’année, a expliqué le PDG, Kare Schultz, dans une lettre aux employés publiée par la Bourse de Tel-Aviv.

35 milliards de dollars de dette

Dans cette lettre, M. Schultz annonce la fermeture ou le désengagement « d’un nombre significatif de sites de production aux Etats-Unis, en Europe, en Israël et sur les marchés de croissance ». Les centres de recherche et développement, le siège et différents bureaux à travers le monde seront également affectés.

Le laboratoire israélien ploie sous une dette de près de 35 milliards de dollars depuis l’acquisition, l’an dernier, pour 40,5 milliards de dollars d’Actavis, la filiale de génériques d’Allergan. L’action Teva a bondi de 4 % à Wall Street en réaction à cette annonce.