Lundi 18 décembre, Cyril Ramaphosa a été proclamé président du Congrès national africain (ANC), à Johannesburg. Actuel vice-président du pays et jusque-là numéro deux du parti, cet ancien syndicaliste de 65 ans reconverti avec succès dans les affaires l’a emporté d’une très courte tête sur sa rivale, Nkosazana Dlamini-Zuma. Face à l’ex-femme du président sortant, le très controversé Jacob Zuma, Cyril Ramaphosa s’est imposé avec moins de 200 voix d’avance, récoltant 2 440 votes sur 4 776.

Mercredi 20 décembre, le congrès doit désigner la nouvelle commission exécutive, organe le plus important du parti, qui comprend 80 membres. C’est elle qui fixe les grandes décisions, notamment le sort réservé au prédécesseur de M. Ramaphosa. Si le nouveau président de l’ANC remporte la majorité, sa marge de manœuvre s’en trouvera facilitée. Au contraire, s’il est mis en minorité, il lui sera impossible de tourner la page Zuma.