Manifestation de l’association « Droit au logement », lundi 25 décembre à Paris. / LIONEL BONAVENTURE / AFP

L’association Droit au logement (DAL) a manifesté lundi 25 décembre sous les fenêtres du ministère du logement, à Paris, pour rappeler au président de la République sa promesse faite cet été qu’il n’y aurait « d’ici la fin de l’année (...) plus personne dans les rues ».

Une centaine de personnes, dont de nombreux enfants, se sont rassemblées en musique et autour d’un goûter pour un « Noël de combat ». Une banderole « la ville n’est pas le Monopoly » avait été tendue, montrant une pluie de billets de cinq euros et l’inscription APL pour « aides au logement personnalisées », en référence à la baisse de cinq euros mensuels pour tous les allocataires de l’APL, entrée en vigueur le 1er octobre.

« De la cupidité »

« Il faudrait que les ministres du logement, MM. Mézard et Denormandie — Jacques Mézard, le ministre de la cohésion des territoires chargé du logement, et Julien Denormandie, secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires — démissionnent parce qu’ils ont failli à la mission que leur a donnée le président », a déclaré Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL.

« Quand on nous parle de bienveillance et qu’on supprime toutes les aides, on voit que c’est de la cupidité, et du soutien à ses amis, les riches. »

En juillet, lors d’un discours à Orléans sur l’accueil des migrants, Emmanuel Macron avait déclaré : « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois », ajoutant « la première bataille : loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues. »

Le mal-logement en chiffres en 1 min
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