Le mur des Lamentations à Jérusalem, le 5 décembre. / THOMAS COEX / AFP

Le gouvernement israélien est très reconnaissant envers Donald Trump qui a reconnu, début décembre, Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu. Le ministre des transports, Israël Katz, a en effet annoncé, mardi 27 décembre, son intention de donner le nom du président américain à la station de train qu’il compte construire près du mur des Lamentations, haut lieu du judaïsme, situé dans Jérusalem-Est annexée.

Cet arrêt s’appellera « Donald John Trump », a décidé le ministre, « en raison de sa décision historique et courageuse de reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël et de sa contribution au renforcement du statut de Jérusalem comme capitale du peuple juif et de l’Etat d’Israël ». La décision de Donald Trump sur le statut de la ville a été condamnée à une large majorité par l’Assemblée générale des Nations unies le 21 décembre.

« Historique »

Mais elle a été saluée comme « historique » par l’ensemble de la classe politique israélienne. Et le président du Guatemala, Jimmy Morales, a annoncé dimanche qu’il souhaitait également transférer l’ambassade de son pays en Israël à Jérusalem.

Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est, annexée et occupée par Israël, comme la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Israël proclame tout Jérusalem sa capitale « indivisible ». Pour l’Organisation des Nations unies, le statut de Jérusalem, l’une des questions les plus épineuses du conflit, doit être réglé par la négociation entre Israéliens et Palestiniens.