Leila Zerrougui, une Algérienne ayant déjà occupé plusieurs fonctions importantes à l’ONU, a été nommée par le patron des Nations unies, Antonio Guterres, cheffe de la Monusco, la mission de paix en République démocratique du Congo (RDC), selon un communiqué de l’organisation publié mercredi 27 décembre. Egalement représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, Leila Zerrougui doit prendre ses fonctions en janvier, en remplacement du Nigérien Maman Sidikou, arrivé au terme de son mandat.

La nouvelle cheffe de l’ONU en RDC a plus de trente ans d’expérience en droit international et en protection des civils, à des postes souvent de direction, précise le communiqué. Elle a notamment été la représentante spéciale du secrétaire général pour les enfants dans les conflits armés (2012-2016) et adjointe du représentant de l’ONU en RDC (2008-2012). C’est aussi une spécialiste de la défense des personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, et elle a travaillé dans de nombreux groupes de l’ONU chargés de défendre les droits de l’homme.

Née en 1956, Leila Zerrougui a une formation de juriste qui l’avait conduite à être nommée, en 2000, à la Cour suprême algérienne.

La Monusco est présente depuis 1999 en RDC. Avec quelque 18 000 militaires et policiers, plus de 4 000 civils, un budget de 1,14 milliard de dollars par an (environ 960 millions d’euros), c’est la mission de l’ONU la plus importante et la plus onéreuse des Nations unies.