Quarante mille fidèles étaient rassemblés place Saint-Pierre lundi 1er janvier pour écouter la première bénédiction de l’Angelus du pape. / ANDREW MEDICHINI / AP

Le pape François a fait de la défense des migrants l’un des thèmes principaux de sa papauté. Sa première bénédiction de l’Angelus, lundi 1er janvier, a ainsi été une nouvelle occasion pour le souverain pontife d’appeler les fidèles catholiques à prier pour un avenir de paix en 2018, notamment pour les migrants et réfugiés.

Le pape a également souhaité une « bonne année de paix » à tous, rappelant que ce premier jour de l’année était aussi l’occasion de fêter la Journée mondiale de la paix, célébrée chaque 1er janvier par le Vatican.

Devant 40 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre à Rome, le chef de l’Eglise catholique a ainsi souligné que les migrants et les réfugiés cherchaient avant tout un endroit pour vivre à l’écart des guerres ou de la misère.

« Beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux ; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination », a-t-il dit.

« Avenir de paix »

Jorge Bergoglio a rappelé qu’il était important que tous s’engagent à leur assurer un avenir de paix « qui est un droit pour tous ». « N’éteignons pas l’espoir dans leurs cœurs, n’étouffons pas leurs attentes de paix », a lancé le pape argentin aux milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.

Dans un message pour la Journée mondiale de la paix diffusé en novembre, il avait dénoncé « ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix ».

« Tous les éléments dont dispose la communauté internationale indiquent que les migrations globales continueront à caractériser notre avenir. Certains les considèrent comme une menace. Moi, au contraire, je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix », avait-il ajouté.