La coalition militaire emmenée par l’Arabie saoudite et engagée contre les rebelles houthistes au Yémen a de nouveau mis en cause l’Iran, vendredi 5 janvier, après avoir intercepté un tir de missile balistique au-dessus du territoire saoudien.

« Cet acte hostile des houthistes, soutenus par l’Iran, prouve l’implication du régime iranien et son soutien aux rebelles » yéménites, a écrit dans un communiqué le porte-parole de la coalition saoudien, accusant l’Iran « de transférer des missiles balistiques aux groupes armés ».

L’Arabie saoudite a annoncé vendredi avoir intercepté le troisième tir de missile balistique tiré par des rebelles yéménites depuis le 4 novembre.

Troisième tir depuis novembre

Les rebelles houthistes sont en guerre contre le pouvoir au Yémen, aidé militairement depuis 2015 par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite. La coalition sous commandement saoudien soutient le président Abd Rabbo Mansour Hadi, chassé de Sanaa par les houthistes.

Ces derniers ont annoncé vendredi matin avoir tiré un missile sur la province de Najrane, en Arabie saoudite, dans un communiqué publié par leur télévision, Al-Massirah TV. Selon la télévision d’Etat saoudienne Al-Ekhbariya, la défense antiaérienne a bien intercepté le missile balistique au-dessus de Najrane.

Les deux premiers missiles, tirés en novembre et en décembre, avaient été interceptés au-dessus de la capitale saoudienne, Riyad, l’un avait ciblé l’aéroport international, l’autre, le palais Yamama, la résidence officielle du roi Salmane.

Les autorités saoudiennes accusent l’Iran, qui dément, d’armer les houthistes et ont mis en cause ce pays dans les deux premiers tirs de missile.