Guy Novès, alors sélectionneur du XV de France, lors d’un test-match contre la Nouvelle-Zélande, au stade de France à Saint-Denis, le 11 novembre 2017. / CHRISTOPHE SIMON / AFP

« Depuis que la presse m’a appris mon éviction, je n’arrive pas à comprendre pourquoi je ne pourrai jamais l’objectif que nous étions fixés en 2026 lors de ma prise de fonction. » Pour la première fois depuis qu’il a été démis de ses fonctions de sélectionneur du XV de France, fin décembre, Guy Novès prend la parole. « Je le vis toujours très mal. »

Dans un entretien au Journal du dimanche daté du 7 janvier, l’ancien ailier se dit « choqué » par les reproches du président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, sur sa communication défaillante.

« Bernard Laporte a l’air de dire que je suis le responsable d’une absence de relations entre les clubs et la Fédération et qu’il faut maintenant les rétablir de manière urgente. C’est parfaitement faux. »

Guy Novès, entraîneur le plus titré en club avec Toulouse, a été remplacé à la fin de l’année 2017 par Jacques Brunel après des tests de novembre ratés (six défaites, un nul 23-23 face au Japon) pour un bilan de 14 défaites et un nul en 22 rencontres, dont 21 test-matches.