La Chine tente toujours de limiter les fuites d’hydrocarbures d’un pétrolier iranien en feu au large de ses côtes. Le tanker Sanchi a pris feu le soir du 6 janvier à la suite d’une collision avec un navire de fret chinois. L’accident s’est produit à environ 260 kilomètres à l’est de Shanghai.

L’équipage du navire de marchandises chinois a été totalement secouru, mais celui du tanker, 30 Iraniens et deux Bangladais, est porté disparu. Seul un corps a été retrouvé pour le moment.

Fumées toxiques, pluie, vent et vagues importantes compliquent les opérations de secours. Le pétrolier contenait 136 000 tonnes d’hydrocarbures légers à son bord, ce qui faisait craindre une nouvelle marée noire de grande ampleur. Pour mémoire, en 1999, l’Erika transportait cinq fois moins de combustibles (30 884 tonnes de fioul lourd) quand il a fait naufrage au large de la Bretagne.

Le navire est toujours actuellement en feu et pourrait brûler pendant encore un mois. Une chance estime Greenpeace, pour qui il vaut mieux que les hydrocarbures se consument plutôt que de se répandre dans l’eau. « Toutefois, si le navire coule avant la combustion totale des hydrocarbures, les opérations de nettoyage seront extrêmement compliquées », a prévenu l’organisation.