La Peugeot 3008 DKR de l’équipage Loeb-Elena, qui a abandonné, le 10 janvier, entre San Juan de Marcona et Arequipa, au Pérou. / FRANCK FIFE / AFP

Sébastien Loeb savait que le sable, dominant lors de la première semaine du Dakar, n’était pas son point fort : le pilote Peugeot a abandonné, mercredi 10 janvier, lors de la 5e étape péruvienne du rallye, après s’être ensablé deux fois, son copilote Daniel Elena souffrant d’une épaule.

« Ça s’est mal passé. Les dunes sont trop molles, on n’a pas vu le trou, on a tapé fort. Terminé. Daniel a mal, mais ça va. C’est hyper-mou, on ne s’en sort pas. Sans camion [d’assistance], on ne la sortira pas », a déclaré Loeb, cité par un journaliste de France Télévisions, le diffuseur de la course.

2 heures 45 minutes de retard

Le binôme neuf fois champion du monde des rallyes WRC avait pourtant réussi à repartir deux fois lors de cette étape reliant San Juan de Marcona à Arequipa. Mais au terme de la première spéciale de 53 kilomètres, il a jeté l’éponge en raison des douleurs de Daniel Elena, selon son équipe.

La seconde fois, ils sont tombés dans un trou de sable mou et ont dû attendre l’assistance d’un camion pour sortir leur Peugeot 3008 DKR. Au premier pointage kilométrique, ils accusaient un retard de 2 heures 45 minutes sur la tête de la course, un retard rédhibitoire pour prétendre à la victoire finale.

Vainqueur la veille autour de San Juan de Marcona, deuxième au classement général, Sébastien Loeb « ouvrait » mercredi la course, sans pouvoir s’aider des traces des autres véhicules.

Loeb et Elena ambitionnaient de remporter leur premier Dakar pour leur troisième et dernière participation. C’est un coup dur pour Peugeot, dont c’est également le dernier Dakar, et qui n’a plus que deux voitures en course. Leur abandon devrait toutefois profiter à l’autre pilote de la marque, Stéphane Peterhansel, double tenant du titre et vainqueur de l’étape. En tête du classement général, il possède désormais une nette avance.