Il s’agit d’une « défaillance inadmissible » selon les mots de Michel-Edouard Leclerc, PDG du groupe éponyme. La vente, par E.Leclerc, de produits Lactalis pourtant rappelés par l’industriel après la contamination de bébés par des salmonelles a suscité l’indignation et l’inquiétude des parents et des associations. « Personnes n’imaginait qu’il restait de tels produits en circulation. A titre personnel, je pensais que tout était nickel », a déclaré M. Leclerc au Parisien, le mercredi 10 janvier.

Le dirigeant de l’enseigne de grande distribution a expliqué avoir demandé un « état des lieux poussé » et s’être rendu compte que « 984 boîtes, soit 200 références, n’avaient pas été retirées malgré les rappels successifs. Elles ont été achetées par 782 clients ». Un « comité de crise » a été mis en place pour les contacter et a réussi à en joindre la moitié, a expliqué M. Leclerc, qui incrimine une « gestion humaine qui n’a pas suivi » pour expliquer ces ventes. « Nous assumons cette faille et nous nous en excusons auprès des parents. »

« A ma connaissance, il n’y a pas eu d’enfant malade », a-t-il cependant précisé, ajoutant qu’un numéro vert* avait été mis en place pour les consommateurs.

*Numéro vert : 01 71 53 51 20.