Le président américain, Donald Trump, va confirmer la suspension des sanctions économiques contre l’Iran levées dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien, mais pour la « dernière » fois, a annoncé, vendredi 12 janvier, la Maison Blanche. D’ici à la prochaine échéance de suspension des sanctions, « il entend travailler avec nos partenaires européens sur un accord de suivi », visant à durcir les conditions du texte conclu en juillet 2015 à Vienne, a déclaré à la presse un haut responsable de l’administration américaine.

S’il ne parvient pas à obtenir un renforcement des sanctions dans un délai de 120 jours, le président américain a prévenu que les Etats-Unis se retireraient de l’accord de 2015, a fait savoir, vendredi, un haut responsable de l’administration américaine.

Nouvelles sanctions ciblées

Donald Trump, qui n’a jamais fait mystère de son intention de voir annulée cette convention d’encadrement du programme nucléaire iranien, donne donc au Congrès des Etats-Unis et aux pays européens parties prenantes une date-limite pour l’améliorer. Le texte a été signé entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Chine, France, Royaume-Uni, Etats-Unis et Russie) plus l’Allemagne et l’Union européenne.

Le Congrès américain oblige le président à redire périodiquement s’il certifie que l’Iran applique l’accord de Vienne et à émettre une dispense pour que les sanctions américaines restent suspendues, ce que Donald Trump a donc fait vendredi.

Toutefois, le Trésor américain a, le même jour, imposé de nouvelles sanctions ciblées contre 14 personnes ou entités iraniennes notamment pour des « violations des droits de l’homme », visant en premier lieu le chef de l’Autorité judiciaire, Sadegh Amoli Larijani.