L’ex-vice-president argentin Amado Boudou, lors de son arrestation à Buenos Aires, en Argentine, le 3 novembre. / TELAM AND ARGENTINE NAVAL POLICE / AFP

La justice argentine a ordonné vendredi 12 janvier la remise en liberté d’Amado Boudou, vice-président de Cristina Kirchner de 2011 à 2015, placé en détention préventive début novembre dans une affaire d’enrichissement illicite et blanchiment. La Cour fédérale en matière criminelle et correctionnelle a ainsi ordonné « sa libération immédiate ».

« Ce n’est plus qu’une question d’heures avant qu’il ne recouvre la liberté », a déclaré son avocat, Eduardo Durañona, à une télévision argentine. Selon lui, l’ancien responsable sera transferé dans une résidence située dans le quartier de Barracas, à Buenos Aires.

M. Boudou, 55 ans, était théoriquement le deuxième personnage de l’État pendant le second mandat de Cristina Kirchner (2011-2015), mais son rôle était essentiellement protocolaire. Les faits qui lui sont reprochés concernent la période où il était ministre de l’Economie (2009-2011).

Mme Kirchner elle-même a été mise en examen dans plusieurs affaires de malversations alors qu’elle présidait l’Argentine, de 2007 à 2015, tout comme un de ses ministres clé, Julio De Vido, également poursuivi pour corruption.