Nikola Karabatic et ses coéquipiers se sont imposés à la dernière minute face à la Norvège, pour leur entrée dans l’Euro. / Darko Bandic / AP

Il est des parties dont on préfère retenir le « mental » à défaut d’avoir eu la « manière ». C’est peu dire que les Français n’ont pas dominé les Norvégiens pour leur entrée dans l’Euro organisé en Croatie, vendredi 12 janvier.

Loin du rouleau compresseur si souvent affiché ces dix dernières années, Karabatic et consorts ont couru après le score une bonne partie de la rencontre. Il a fallu attendre les deux dernières minutes pour voir les hommes de Didier Dinart et Guillaume Gille recoller, avant de prendre définitivement les devants (32-31 score final).

Abalo et N’Guessan décisifs

Comptant jusqu’à trois buts d’avance, les Norvégiens pourront regretter un manque d’impact fatal dans les cinq dernières minutes. La faute en partie à un Luc Abalo à l’efficacité létale et à l’entrée décisive de Timothey N’Guessan. Très solide au jet de sept mètres, Kentin Mahé a, lui, permis aux « Experts » de ne pas se faire définitivement décrocher quand son équipe semblait au bord de la rupture. L’arrière a logiquement été désigné « homme du match ».

Peu efficaces devant, les Français ont pâti des gardiens trop tendres derrière. Vincent Gérard et Cyril Dumoulin ne sont pas parvenus à faire oublier le départ l’année dernière de Thierry Omeyer. Un sacré avertissement pour le reste de la compétition.

Parmi les favoris du tournoi, la France débute, malgré tout, par une victoire contre un prétendant au dernier carré qu’elle avait affronté et battu en janvier 2017 en finale du dernier championnat du monde.

Rassurant pour le mental, beaucoup moins au niveau du jeu. La suite de la phase de poules s’annonce plus simple. Rendez-vous dimanche 14 janvier, à 18 h 15, face à l’Autriche avant de terminer face à la Biélorussie deux jours plus tard.