L’accord, conclu mardi soir lors d’une rencontre entre représentants du personnel et direction à la préfecture d’Indre-et-Loire, met fin à une grève de deux semaines dans l’usine. / JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Un accord a été conclu sur les conditions de licenciement des 235 salariés de l’unique usine Tupperware en France, à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), dont la fermeture définitive, à la fin du mois de février, a été décidée par le fabricant de boîtes alimentaires en plastique.

« La majorité des salariés sont satisfaits de l’accord, notamment du montant des primes supralégales de licenciement et du plan de formation, qui est très bien fait », a annoncé, mercredi 17 janvier, Antonio Constantino, délégué CGT de l’entreprise (syndicat majoritaire à Tupperware en France). « L’objectif de Tupperware est le retour à l’emploi », a déclaré un porte-parole de la direction.

L’accord, conclu mardi soir lors d’une rencontre entre représentants du personnel et direction à la préfecture d’Indre-et-Loire, met fin à une grève de deux semaines. « Le travail reprendra jeudi matin », a ajouté Antonio Constantino.

Syndicat et direction ont refusé de révéler les termes de l’accord. Les salariés licenciés après plus de trente ans de travail dans l’entreprise devraient recevoir des primes supralégales allant de vingt-quatre à trente-six mois de salaire, a-t-on cependant avancé de source proche de la négociation.

La direction générale de Tupperware a justifié sa décision de fermeture totale de l’usine et de la suppression des 235 emplois par « une surcapacité industrielle notable de son réseau de fabrication européen liée à une amélioration de sa productivité et à un ralentissement de ses activités commerciales en Europe centrale et occidentale et notamment en France ».