Un classeur portant le logo Twitter, lors d’une réunion au Sénat américain. / BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Plus de mille nouveaux comptes Twitter douteux liés à une agence de propagande numérique basée en Russie, soupçonnée d’avoir voulu influencer la campagne électorale américaine de 2016, ont été fermés, a annoncé vendredi 19 janvier le réseau social.

Dans le détail, il s’agit de 1 062 profils associés à l’Internet Research Agency (IRA), considérée comme une « usine à trolls » proche du Kremlin – 3 814 comptes suspects ont été fermés au total. Pendant la campagne, 175 993 tweets ont été publiés.

« Conformément à notre volonté de transparence, nous envoyons des mails à 677 775 personnes aux Etats-Unis, ayant suivi un de ces comptes, ou ayant retweeté ou aimé l’un de leurs messages pendant la période électorale [de 2016]. »

Twitter – comme Facebook et Google – a été sommé par des parlementaires américains de rendre publiques ses investigations sur la présence de contenus problématiques liés à la Russie autour de la présidentielle. Le réseau social a également fait savoir qu’il avait identifié 13 512 comptes de plus ayant créé des contenus automatiques, portant le total de comptes de ce type à 50 258.

Twitter, Facebook et Google sont sous le feu des critiques depuis plusieurs mois, accusés d’avoir malgré eux servis de plateforme à une propagande venue de Russie. Les accusations d’ingérence pleuvent contre le Kremlin depuis plus d’un an, entre hackers, « trolls » et médias sous contrôle. Des allégations niées en bloc par Moscou.